La lettre des

Ecologistes Pour le Nucléaire

Numéro 9 - Assemblée Générale du 18 novembre 2000

Ce bulletin est envoyé gratuitement aux membres de l'association des écologistes pour le nucléaire à jour de leur cotisation. Il est archivé et disponible sur internet à l'adresse suivante : http://www.ecolo.org/efn-news/EFN9.fr.html

Les anciens numéros de cette lettre d'information sont archivés et peuvent être consultés librement sur internet à l'adresse suivante : http://www.ecolo.org/efn-news/efn-news.fr.html (cliquer sur l'adresse pour y accéder).


Compte-rendu de l'AG du 18 novembre 2000

Comme prévu, la troisième assemblée générale annuelle de l'Association des Ecologistes Pour le Nucléaire (AEPN) a eu lieu le samedi 18 novembre 2000 à 15h00.

Le bureau de l'association s'est d'abord réuni pour faire le point sur les actions en cours, préparer l'assemblée générale et délibérer sur l'acceptation des adhésions des nouveaux membres au cours de l'année écoulée. Tous les nouveaux membres ayant posé leur candidature, rempli un bulletin d'adhésion et payé leur cotisation depuis la dernière réunion du bureau sont acceptés comme membres de l'association. Le montant des cotisations pour l'année à venir restera inchangé : Membre sympathisant:  15, 20 ou 25 Euros (au choix) - Membre actif: 30, 45 ou 60 Euros (au choix) - Membre bienfaiteur: 75 Euros, 150 Euros ou 225 Euros (au choix).

A partir de 15 heures, dans une ambiance cordiale et sympathique, s'est tenue l'Assemblée Générale conformément à l'ordre du jour prévu :

- Bilan de l'activité de l'année écoulée et présentation du rapport moral par le président.
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Rapport financier et approbation des comptes de l'année 1999.
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Le Bureau de l'association.
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Le point sur les membres et la croissance de l'association.
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L'AEPN au contact du public : environ 1 million de visiteurs sensibilisés en un an.
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Groupe de communication et conférences de l'AEPN (Gr Com).
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Visites de sites nucléaires.
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La situation électrique au Brésil.
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La radioactivité naturelle à Guarapari.
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Les listes de diffusion de l'AEPN.
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Documents sur l'énergie nucléaire.
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Groupes thématiques au sein de l'AEPN.
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Orientations et priorités pour l'année à venir.
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Comment adhérer à l'association.


Bilan de l'année écoulée et rapport moral du Président

Le président de l'association a présenté aux nouveaux venus un bref rappel de l'historique déjà riche de l'association depuis sa création en novembre 1996, ainsi que du travail effectué au cours de l'année écoulée.

Une longue discussion sur le nucléaire s'est ensuite engagée.

Au niveau international, plusieurs évolutions majeures se sont produites cette année qui confirment toutes l'importance capitale de l'énergie nucléaire comme source d'énergie propre et respectueuse de l'environnement :

- le prix du baril de dollar a plus que triplé, passant d'environ 10 à 35 dollars le baril. On savait que les approvisionnements pétroliers étaient très instables et leur prix très variable, nous en faisons aujourd'hui très concrêtement l'expérience. Cette augmentation et instabilité des prix risque fort de se confirmer à l'avenir, à mesure que les réserves restantes de pétrole et de gaz seront de plus en plus concentrées principalement en Sibérie et dans la région du golfe persique, très instable politiquement et militairement.

- l'IPCC (International Panel on Climate Change) a confirmé cette année la réalité du réchauffement planétaire, en revoyant à la hausse les prévisions des années précédentes et a confimé que les émissions liées aux activités humaines contribuent à cette augmentation.

- COP6 et suite des accords de Kyoto : il est maintenant clair que de nombreux pays développés ne respecteront pas leurs obligations prises à Kyoto de réduire leurs émissions de CO2 et gaz à effet de serre. Il serait pourtant urgent de réduire les émissions de CO2 des pays développés non pas de 5%, comme ceux-ci s'y sont engagés à Kyoto, mais d'au moins 50%, pour permettre le développement des pays les plus pauvres tout en diminuant la contribution humaine à l'effet de serre.

- les autorités de sûreté nucléaire américaines ont choisi de porter de 40 à 60 ans la durée des licences d'exploitation des centrales américaines : d'abord Calvert Cliffs, puis Ocoonee. En effet les centrales vieillisent mieux qu'il n'était initialement prévu et il est ainsi possible de prolonger leur durée d'exploitation, tout en maintenant bien sûr un excellent niveau de sûreté. Les Japonais, encore plus optimistes, envisagent même des durées pouvant aller jusqu'à 120 ans.

La situation générale du nucléaire dans le monde a été marquée par un excellent fonctionnement du parc nucléaire international, qui a contribué ainsi à éviter le rejet de plus d'un milliard de tonnes de CO2 qui auraient été émises dans l'atmosphère, s'il avait fallu produire cette énergie avec du gaz, du pétrole ou du charbon (les seules alternatives possibles actuellement) à la place de l'énergie nucléaire.

En Allemagne, dans le domaine du nucléaire, le parti d'opposition s'est engagé à inverser la décision de Mr Schroder de sortie du nucléaire, qui est nocive pour l'environnement, lorsqu'il reviendra au pouvoir, car l'électricité nucléaire propre serait remplacée par des énergies bien plus polluantes, les éoliennes et économies d'énergie ne suffisant pas.

En Suède, le réacteur n°1 de la centrale de Barseback (615 MW) bien que tout à fait propre et respectueux de l'environnement, a été finalement arrêté pour des raisons purement politiques, alors qu'il fonctionnait parfaitement et de manière sûre, pour faire suite au référendum politique ayant décidé à l'arraché d'un abandon du nucléaire en Suède. Toutefois, la décision d'arrêter le réacteur n°2 de Barseback a été ajournée, toute l'électricité manquante lié à l'arrêt de la tranche 1 ayant été pour l'instant remplacée non pas par des énergies renouvelables (contrairement aux discours et aux engagements des verts suédois), mais par du charbon particulièrement polluant importé de Pologne et du Danemark.

En Chine, la centrale de Daya Bay (900 MW) construite par Framatome a déjà remboursé plus de la moitié de ses investissements en moins de 5 ans, et tourne comme une horloge; contribuant ainsi à réduire la consommation chinoise de charbon particulièrement polluant (lignite extraite à l'ouest du pays pour être consommée de l'autre côté dans les grands centres industriels de l'océan Pacifique).

En Finlande, un cinquième réacteur nucléaire est envisagé, dont la décision devrait être engagée en 2001 ou 2002. Il n'y a pas d'autre solution viable et propre pour que la Finlande respecte ses engagements de Kyoto.

En France, on note la poursuite des campagnes de Greenpeace contre La Hague, et en réponse le lancement réussi d'une campagne sur le thème de la "transparence" par la Cogéma, qui a installé des "webcams" (caméras diffusant leurs images sur internet en continu) à différents points clés de l'intérieur de l'usine, ce qui permet de visualiser 24h/24 ce qui s'y passe, en se connectant sur : http://www.cogemalahague.fr

Jacques Frot souligne que les 2/3 de l'énergie mondiale sont aujourd'hui consommés par 20% de la population. Les pays en voie de développement consomment aujourd'hui en moyenne dix fois moins d'énergie par habitant que les pays développés. Autrement dit, si les pays actuellement en voie de développement atteignaient dans 50 ans le niveau de développement des pays riches avec la même intensité énergétique, et en supposant que les pays riches aient la même consommation qu'aujourd'hui, la consommation mondiale d'énergie devrait presque tripler. Ceci aggraverait considérablement la pollution de l'atmosphère, le réchauffement planétaire et l'épuisement accéléré des ressources fossiles. Nous devons donc trouver d'autres solutions. Il faut bien sûr économiser l'énergie, et produire proprement l'énergie dont nous avons besoin. Le nucléaire nous semble être la seule énergie propre capable de représenter dans 50 ans un pourcentage important du bilan énergétique mondial.

En ce qui concerne l'AEPN, la croissance de l'association s'est poursuivie et même accélérée cette année, notamment au niveau international (cf ci dessous). Le nombre de membres continue à augmenter. Le nombre de conférences effectuées augmente rapidement également, avec un grand merci à Jacques Frot, animateur du groupe de communication et à nos conférenciers en particulier Michel, Alain et Jacques (cf ci-dessous).

Le site internet est en cours de traduction en plusieurs langues et nous recevons chaque jour du monde entier de nombreux messages de soutien.

En bref, l'AEPN continue à développer ses actions à grande vitesse, tant au niveau de ses effectifs qu'en notoriété, et même plus vite que prévu !

Par ailleurs le livre "Le nucléaire, avenir de l'écologie?" est en cours de parution imminente en anglais. Une traduction en en roumain, en russe, en allemand, en italien, en portugais, en tchèque et en slovène, est envisagée ou en préparation.

Merci à tous !


L'événement de l'année

Il s'agit bien sûr du ralliement à notre point de vue de James Lovelock, l'un des pères de l'écologie, pionnier de l'écologie depuis les années 1960, auteur de la célèbre théorie de Gaia, qui considère que la biosphère et l'atmosphère de notre planète se comporte comme un être vivant auto-régulé. James Lovelock est un universitaire brillant, professeur Honoris Causa de nombreuses universités dans le monde, Fellow of the Royal Society (l'Académie des Sciences du Royaume Uni). Il est aussi et surtout un écologiste mythique, dont les livres se sont vendus par millions d'exemplaires dans les milieux environnementaux. Il s'agit d'un des rares chercheurs et penseurs encore réellement indépendant. Il accepte de soutenir l'AEPN et a rédigé une excellente préface au livre "Le nucléaire avenir de l'écologie?". Pour plus de précisions sur James Lovelock et pour lire sa préface, vous pouvez vous reporter à son site internet : http://www.ecolo.org/lovelock/


Le rapport financier et approbation des comptes de l'exercice 1999

Les comptes de l'exercice 1999 ont été présentés à l'assemblée générale. Ces comptes ont été établis du 1er janvier 1999 au 31 décembre 1999 en francs français.

Les recettes au cours de l'année ont été de : 25.007,21 F, à quoi s'ajoute le solde positif des exercices antérieurs, soit : 20.885,71 F (trésorerie au 1er janvier 1999).

Les dépenses au cours de l'année ont été de : 38.917,16 F.

La situation de trésorerie au 1er janvier 2000 est donc positive d'un montant de : 6.975,76 F, montant qui sera reporté sur l'exercice 2000.

Le niveau aussi bien des dépenses que des recettes restent modérés. Ceci est rendu par possible par le fait que l'association fonctionne intégralement sur le mode du bénévolat. Chacun participe et apporte sa pierre à l'édifice, ce qui permet de poursuivre tous ensemble le travail entrepris et de mener les actions de l'association avec des frais de fonctionnement réduits au strict minimum.

Compte tenu de l'expansion de nos activités, aussi bien en France qu'internationales, ce qui implique des frais de communication accrus, il serait cependant souhaitable et urgent d'augmenter le niveau des recettes.

Après la présentation des comptes, il a été procédé au vote concernant l'approbation du rapport financier 1999. Les comptes ont été approuvés par l'assemblée générale à l'unanimité des voix des membres présents et représentés.


Les correspondants locaux de l'association

L'association rassemble aujourd'hui des membres, signataires et 41 correspondants locaux (soit 32% de plus que l'année dernière) dans plus de 30 pays sur les 5 continents :

- dans les différentes régions de France.

- en Europe : Allemagne, Belgique, Bulgarie, Espagne, Finlande, Grande Bretagne, Hongrie, Italie, Grêce, Norvège, Suède, Suisse, Pays-Bas, Tchéquie, Hongrie, Albanie, Russie, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, Turquie, Ukraine.

- en Amérique du Nord : au Canada, et dans une dizaine d'états américains.

- en Amérique du Sud : Argentine, Brésil

- en Asie : Taiwan, Corée, Japon, Iran.

- en Afrique : Maroc

- en Australie.

Rappelons que toute personne qui souhaite aider à développer nos activités peut devenir correspondant local autour de lui dans sa région, ou dans sa ville, son entreprise, son pays... Il suffit d'en faire la demande en remplissant le formulaire d'adhésion prévu à cet effet (disponible sur le site internet <www.ecolo.org>) et que cette demande soit acceptée par l'AEPN.

Cela n'implique aucune obligation particulière de cotisation ou de participation aux réunions (sauf si vous le souhaitez), s'agissant d'un simple soutien local, bénévole, dans la mesure de vos possibilités, aux objectifs de notre association.

Le rôle des correspondants locaux est de contribuer à faire connaître l'Association des écologistes pour le nucléaire autour d'eux, dans leur région, par exemple en en parlant à leurs amis, collègues ou voisins, en faisant circuler et signer la pétition, en établissant des contacts localement, en insérant un petit article dans le bulletin local… Toutes vos idées et suggestions seront les bienvenues. Etant désireux d'utiliser toutes les bonnes volontés, il peut se produire dans certains cas qu'il y ait deux ou plusieurs correspondants locaux dans la même région ou la même ville. Ceux-ci se concertent alors pour former le cas échéant un groupe local et coordonner leurs actions.

Si vous estimez que nos objectifs sont respectables, et si vous le souhaitez, il suffit, pour devenir correspondant local de l'Association des écologistes pour le nucléaire, d'en faire la demande et de remplir le formulaire disponible sur le site internet : http://www.ecolo.org


Le Bureau de l'association

Conformément aux statuts de l'association (article 11), il est nécessaire, lors de chaque assemblée générale annuelle, de procéder à l'élection des membres du Bureau. L'assemblée générale a voté et a décidé de reconduire l'ancien bureau :

Président : M. Bruno COMBY, ingénieur de l'École polytechnique (promotion X80), auteur de 10 livres sur la santé et l'environnement dont "Un écologiste pour le nucléaire" et "Le nucléaire, avenir de l'écologie ?".

Vice-président : Professeur Henri JOYEUX, chirurgien des Hôpitaux, professeur à la Faculté de médecine de Montpellier, prix international de Cancérologie, directeur de la collection "Ecologie Humaine" aux éditions de Guibert.

Secrétaire général : M. Hubert CHOPIN, magistrat, vice-président au tribunal de grande instance de Troyes.

Secrétaire adjoint : Mr Michel NORAZ, retraité, amateur de jardinage écologique, membre du conseil municipal de Greville-Hague.

Trésorier : Monsieur Pierre-Yves VINCENT, comptable en cabinet d'expertise comptable.


Le point sur les membres et la croissance de l'association

Le 14 novembre 1999, l'AEPN comptait 4 028 membres et signataires. Nous étions 3494 l'année dernière le 26 11 99, soit un taux de croissance important de plus de 15% en moins d'un an.

Le cap symbolique des 4.000 membres et signataires a ainsi été franchi moins de 4 ans après la création de l'association !

Les objectifs que nous nous étions fixés initialement : atteindre 100 membres et signataires à la fin de la première année, 1000 à la fin de la deuxième année, 2000 à la fin de la troisième année, et 3000 à la fin de la quatrième année, sont ainsi très largement dépassés.

L'association ne cesse de croître, à mesure que de nombreuses personnes prennent conscience des avantages écologiques de l'énergie nucléaire propre et respectueuse de l'environnement.


L'AEPN au contact du public : environ un million de visiteurs sensibilisés en un an

L'AEPN a présenté ses activités au public au cours de l'année écoulée dans le cadre de plusieurs expositions :

VIVEZ BIO - SALON DE LA VIE SAINE - SESAME - MEDEC - SALON DU LIVRE - SALON INFIRMIER - SALON DU BIEN-ETRE - CAP NATURE...

Cette série d'expositions a été l'occasion de faire connaître au public l'importance des questions énergétiques, de l'écologie, et de répondre aux questions que se pose le public dans le domaine de l'énergie nucléaire et de son impact sur l'environnement. L'accueil du public (environ un million de visiteurs ont visité ces expositions) a été chaleureux et sincère. Les gens posent beaucoup de questions, en particulier sur les déchets nucléaires, sur le retraitement des déchets, et sur les nombreuses fausses rumeurs qui circulent dans le domaine du nucléaire : conséquences de l'accident de Tchernobyl, la sécurité des transports de conteneurs nucléaires, rejets de l'usine de La Hague, que faire des déchets nucléaires, et l'impact de l'énergie nucléaire sur la santé du public en général. Beaucoup de visiteurs sont contents de pouvoir s'informer et dialoguer, et certains signent la pétition. Quelques uns (une toute petite minorité) ne partagent pas notre point de vue. Il s'ensuit alors généralement une discussion passionnante pour tous, et qui ne manque jamais d'attirer l'attention des visiteurs alentours.

Globalement, tout s'est passé dans la bonne humeur sur ces expositions, dans une ambiance très conviviale. Les oppositions acérées d'un tout petit nombre d'individus résolument anti-nucléaires et prêts à tout pour défendre leurs convictions semblent maintenant se tasser, même si l'on observe toujours des réactions sporadiques ici ou là.

L'agression dont l'AEPN a été victime lors d'une exposition à Tours le 5 juin 1999 du fait d'écologistes anti-nucléaires fait actuellement l'objet d'une action judiciaire. Le président de l'association et les deux bénévoles (Monique et Jean-Marie Lecocq) présents ce jour-là sur le stand ont eu droit à des insultes et menaces en public pendant plus d'une demi-heure, de la part d'agresseurs très hostiles, avant que les agresseurs ne se mettent à démonter le stand de force, sans y avoir été autorisé, malgré l'opposition, pacifique, des bénévoles de l'AEPN. Les organisateurs (semble-t-il anti-nucléaires) de cette exposition n'ont pas fait cesser l'agression, refusant de faire intervenir le service d'ordre. Le dossier suit actuellement son cours auprès du tribunal de grande instance de Tours mais nous ne connaissons pas encore le résultat du jugement. Nous vous tiendrons au courant. On remarquera que ces réactions sporadiques d'hostilité ne sont généralement pas le fait de personnes du public, mais quasiment toujours de membres ou sympathisants d'associations anti-nucléaires ou pseudo-indépendantes se disant pacifistes, qui n'hésitent pas à agresser violemment ceux qui ne pensent pas comme eux...

La grande majorité des visiteurs de ces expositions est très contente d'entendre un nouveau son de cloche et de découvrir qu'il existe des écologistes qui soutiennent le nucléaire propre et respectueux de l'environnement. C'est ainsi que le nombre de membres de l'association continue de croître.

Après cette série d'expositions, il apparaît que le bilan global de ces expositions en termes humains, de communications, d'échanges, d'information et de présence au contact du public est très largement positif et nous prévoyons de poursuivre ces expositions l'année prochaine.

Merci à tous ceux qui ont aidé à installer et à tenir le stand, et à y présenter les activités de l'AEPN sur ces expos : tout particulièrement Jean-Claude, mais aussi Jean-Marie, Monique, Serge, Hubert, Armelle, Delphine, Nicole, Perceval, Alain...


Groupe de communication et conférences de l'AEPN (GR COM)

Ce groupe rassemble au sein de l'AEPN une quinzaine de communicateurs compétents, motivés et passionnants, sous la houlette de Jacques Frot (membre de l'AEPN, retraité de l'industrie pétrolière). Jacques a exposé le bilan très positif de ce groupe de communication jusqu'à présent.

En effet, tout ce qui concerne l'énergie est encore mal connu du public. Il existe dans ce domaine, encore un peu tabou, de nombreux clichés et idées fausses qui nécessitent d'être expliquées et démystifiées.

Beaucoup ne savent pas exactement comment fonctionne une centrale nucléaire, l'impact réel sur la santé et l'environnement des différentes sources d'énergie, comment sont retraités (ou non) les déchets nucléaires ou autres, comment démanteler les centrales en fin de vie... et l'information donnée par les autorités, mais aussi par les anti-nucléaires et les journalistes est très souvent biaisée, partiale ou incomplète.

Rien ne remplace le partage d'expérience entre des conférenciers compétents et passionnants et le public qui pose des questions. C'est pourquoi le groupe de communication de l'AEPN organise ou participe à des conférences dans toute la France et à l'étranger sur le thème de l'énergie nucléaire.

Le principe est simple : des conférences-types ont été préparées au moyen de modules, de supports pédagogiques et de transparents qui traitent des différentes formes d'énergie et de leur impact sur l'environnement. Ces conférences ont pour but de mieux informer le public et présentent une information aussi complète et objective que possible.

Une soixantaine de conférences ont été organisées et animées en France et à l'étranger au cours de cette année.

Les conférences du groupe de communication de l'AEPN s'adressent aux publics suivants : scolaire et universitaire, professions de santé, organisations socio-professionnelles, mairies, centres culturels, clubs et Associations, et à tous types de public...

Les orateurs adaptent bien entendu leur discours en fonction de leur auditoire.

A l'issue de l'exposé, l'auditoire peut poser à l'orateur toutes les questions qui le préoccupent, sur les sujets présentés ou les sujets connexes… Toutes les questions sont admises, sans exception et sans tabous !

A peine plus d'un an après la mise en place de ce groupe de communication, d'ores et déjà près d'une centaine de conférences ont ainsi été animées.

L'AEPN a notamment participé à des conférences publiques, écologiques, dans des écoles, des universités, des clubs, des associations, et a même été invitée pour la première fois cette année par l'American Nuclear Society à donner une conférence sur le continent américain.

Ces conférences ont déjà permis de sensibiliser en direct environ 5.000 auditeurs.

Pour consulter le site internet de Gr Com, organiser une conférence dans votre région, voir la liste régulièrement remise à jour des conférences déjà effectuées et des prochaines conférences programmées, vous pouvez vous référer au site internet du groupe de communication : http://www.ecolo.org/conferences/


Visites de sites nucléaires

Cette année une délégation de l'AEPN a visité les sites suivants dans le cadre de ses actions de communication :

- la centrale de Civaux (nouveau réacteur EDF à eau sous pression de 1450 MW).

- le laboratoire de stockage souterrain des déchets nucléaires de Mol en Belgique, fruit d'un programme de recherche dans le cadre de coopérations internationales étudiant in situ en grandeur réelle la faisabilité et la sécurité à long terme de l'enfouissement géologique des déchets radioactifs. Photos de cette visite sur internet : http://www.ecolo.org/photos/visite/mol_00/

- le site de Guarapari au Brésil (cf compte-rendu ci-dessous), l'un des sites naturels les plus radioactifs de la planète. Photos de cette visite sur internet : http://www.ecolo.org/photos/visite/guarapari_00/

- le site nucléaire d'Angra au Brésil (qui comporte deux réacteurs à eau sous pression, l'un américain et l'autre de conception allemande, lequel vient de démarrer sa production). Photos de cette visite sur internet : http://www.ecolo.org/photos/visite/angra_00/

- le réacteur BR2 en Belgique (unique pour l'étude des matériaux utilisés dans les réacteurs, divers environnements pouvant être simulés)

- le réacteur BR3 en Belgique (premier réacteur européen de type eau pressurisée) actuellement en cours de démantèlement.

Depuis sa création, une délégation de l'AEPN avait déjà visité : l'usine de retraitement de déchets nucléaires de La Hague (deux fois), la centrale nucléaire EDF de Penly (2 réacteurs de 1.300 MW), l'ancien projet de laboratoire de l'ANDRA à La Chapelle-Baton (Vienne), le réacteur à neutrons rapides Superphénix (1450 MW), la station de traitement des effluents liquides (STEL) de Marcoule, le réacteur à neutrons rapides Phénix à Marcoule, l'usine Centraco de conditionnement des déchets de faible activité et Melox (usine de fabrication de combustible MOX).

Les correspondants canadiens de l'AEPN ont également organisé une visite du centre nucléaire de Chalk River dans l'Ontario.

Les visites suivantes sont envisagées pour l'année à venir :


La situation électrique du Brésil

La grande majorité de l'électricité brésilienne est d'origine hydraulique. Toutefois, il existe des limitations en ce qui concerne l'avenir de l'énergie hydraulique au Brésil : (1) les sites hydrauliques sont limités, les sites les plus économiques sont déjà équipés, et il n'est pas possible de les multiplier ; (2) la consommation électrique du Brésil augmente régulièrement, en particulier dans les régions industrielles du sud du pays ; (3) l'énergie hydraulique est par nature saisonnière et variable, et la variation du flot des rivières a le mauvais goût de ne pas forcément suivre les variations de la demande en électricité de la population ; (4) la production hydraulique est essentiellement située en Amazonie et dans le nord du pays, tandis que la population et les centres industriels consommateurs d'énergie sont concentrés dans le sud (à 3000 kilomètres de distance), dans les régions de Sao Paulo et Rio de Janeiro. Pour ces raisons le Brésil a construit des centrales thermiques classiques (qui polluent l'environnement et participent à l'effet de serre), ainsi que deux réacteurs nucléaires, dans la région du sud, afin d'alimenter en électricité Rio de Janeiro, Belo Horizonte et Sao Paulo.

Deux réacteurs produisent de l'électricité nucléaire au Brésil, qui a signé le traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Il ne développe donc pas d'armes nucléaires et ses centrales sont sous contrôle de l'IAEA. Angra 1 est un réacteur américain (Westinghouse) à eau pressurisée (PWR) de 600 MW qui fonctionne sans problème depuis de nombreuses années.

Angra 2 est un réacteur allemand Siemens/KWU de 1200 MW qui a récemment démarré et été connecté au réseau brésilien, après une vingtaine d'années de retard, dus à des hésitations politiques. Il est très regrettable qu'une centrale d'un aussi haut niveau technique et de sûreté, ainsi que nous avons pu le constater, ait été construit puis n'ait pas fonctionné pendant aussi longtemps, ce qui a conduit le Brésil à construire entre temps de nombreuses centrales thermiques (charbon, gaz, pétrole) bien plus polluantes. Il faut dire que la puissante compagnie pétrolière Petrobras est très influente au Brésil, ce qui explique peut-être en partie ces 20 ans de tergiversations ?

Le réseau électrique brésilien est actuellement très instable (capacité de production insuffisante par rapport à la demande), le moindre déséquilibre pouvant avoir des conséquences dramatiques avec effet de coupures d'électricité en chaine, et le réseau d'électricité brésilien est ainsi menacé d'un "blackout" général à tout instant, par insuffisance de moyens de production. La mise en service d'Angra 2 a apporté un soulagement, provisoire et insuffisant, à cette situation.

Pour faire face à l'augmentation croissante de la demande en électricité du Brésil, pour le bien de l'environnement, et afin de limiter l'effet de serre au niveau planétaire, il est cependant maintenant urgent d'entreprendre la construction d'Angra 3 et d'autres centrales nucléaires pour que le Brésil puisse poursuivre son développement en produisant et en consommant une énergie aussi propre et respectueuse de l'environnement que possible, plutôt que de consommer toujours plus d'énergies fossiles bien plus polluantes.


La radioactivité naturelle à Guarapari

Le président de l'AEPN a donné une conférence dans le cadre d'un symposium sur l'énergie nucléaire, organisé par l'American Nuclear Society, se tenant au Brésil à Rio de Janeiro, du 26 au 29 juin 2000. La présentation de l'AEPN a été largement applaudie, et les autres conférences, centrées sur les questions concernant le nucléaire et ses applications en Amérique latine, étaient également de qualité et très instructives.

Après le symposium, les membres de l'AEPN (en l'occurrence son président ainsi que le correspondant brésilien de l'association qui a traduit en portugais le site internet) ont pu visiter le site nucléaire brésilien d'Angra, situé à quelques heures de route au sud de Rio de Janeiro. Photo du représentant de l'AEPN visitant la centrale nucléaire d'Angra :

http://www.ecolo.org/photos/visite/angra_00/braz00angra+bc.jpg

Après la visite d'Angra, je me suis rendu ensuite une semaine dans la ville de Guarapari, réputée pour sa radioactivité naturelle très élevée, et paradoxalement pour ses bienfaits pour la santé.

La ville de Guarapari est située à environ huit heures de route au Nord de Rio de Janeiro.

Je m'y suis rendu afin d'y mesurer l'intensité de la radioactivité naturelle particulièrement élevée sur les plages et d'enquêter sur les effets de cette radioactivité naturelle, résultant de la présence de monazite, un minerai riche en thorium, amené par la rivière voisine, que l'on retrouve sur les plages sous forme de sable noir.

Tous les dépliants présentant la ville (distribués par l'office du tourisme local) s'intitulent "Guarapari, cidade de saude" (ville de santé). Il s'agit d'une station balnéaire réputée pour ses bienfaits sur la santé, du fait de sa radioactivité !

Les habitants y sont très fiers de la teneur en thorium du sable des plages et l'un des principaux hotels de la ville est le "Thorium Hotel" (cf photos sur le site à l'adresse donnée ci-dessous).

Les niveaux de radioactivité naturelle que j'ai pu mesurer sur les plages et dans la ville de Guarapari sont en effet significativement plus élevés que dans d'autres régions. J'ai pu mesurer des pics jusqu'à 40 microSv/h (ce qui équivaudrait à environ 400 mSv par année, soit 400 fois plus que dans d'autres régions du monde) de radiations gamma sur la plage dite "praia preta" (plage noire). Ces pics sont ponctuels dans le temps (non permanents), varient en fonction des conditions météo, et résultent probablement du relachement de gaz radioactifs dans l'atmosphère (en l'occurrence du thoron), descendants gazeux de la désintégration du thorium naturel contenu dans le sol et sur les plages de la région.

Les habitants de Guarapari semblent fort bien s'accomoder de cette radioactivité naturelle élevée. Ils sont apparemment en bonne santé. De nombreux jeunes font du surf et jouent au football sur les plages, bien qu'on y soit soumis à une radioactivité bien plus importante qu'autour de La Hague et nous avons par exemple pu rencontrer (entre autres) une habitante de Guarapari, mère de famille de 22 enfants, ce qui est assez courant au Brésil, en excellente santé (voir photos ci-dessous).

Les habitants de Guarapari attribuent au sable monazitique de leurs plages des vertus préventives et curatives exceptionnelles, voir quasi-miraculeuses (sans doute excessives?) et ils sont en tout cas très fiers de la radioactivité de leur ville, ce qui n'est pas fréquent en Europe ou en Amérique du Nord.

La ville de 76.000 habitants est une station balnéaire, qui attire ainsi des visiteurs venant de toutes les régions du Brésil... qui viennent nombreux pour y profiter des bienfaits de sa radioactivité naturelle. Les sables monazitiques y jouissent d'une grande réputation. Depuis des siècles (avant même la découverte de la radioactivité), les parents y enseignent à leurs enfants dès leur plus jeune âge l'art des "bains de radioactivité naturelle" consistant à se recouvrir le corps de sable monazitique (facile à repérer sur la plage par sa couleur noire qui le distingue du sable blanc).

Dès le début du siècle, en 1910, la monazite de Guarapari a été exploitée intensément pour sa richesse en thorium et divers autres minerais (cf photos ci-dessous extraites d'un ancien livre, maintenant quasi-introuvable, que nous avons pu consulter, décrivant l'histoire de Guarapari). Une usine d'extraction industrielle de la monazite y a été installée au tout début du XX ème siècle (l'usine a été démantelée depuis, l'activité ayant cessé). Jusque dans les années 1960, plusieurs gros bateaux minéraliers emmenaient ainsi chaque semaine leur précieuse cargaison de minerai et de thorium en Europe ou aux Etats-Unis.

Dans les années 1960, les autorités brésiliennes se sont inquiétées du pillage des ressources minières par les sociétés étrangères, ce qui a fait cesser l'exploitation.

Guarapari est une des villes les plus anciennes du Brésil, fondée par des missionnaires jésuites, qui y ont édifié en 1585 la première église de Guarapari, qui existe encore, à proximité des plages de monazite (cf photos), moins d'un siècle après la découverte du continent américain par Christophe Colomb.

Aujourd'hui, tous les jours, on voit des personnes (Brésiliens ou étrangers venant parfois de fort loin) sur la plage de Guarapari se recouvrant le corps de sable, prenant un "bain de radioactivité naturelle" ayant une réputation bénéfique. Le président de l'AEPN a testé pour vous ces fameux "bains de radioactivité naturelle" : je ne sais pas si c'est bénéfique pour la santé autant que le disent les habitants sur place, mais en tout cas, il est vrai que c'est fort agréable, on se sent tout revigoré après, avec un léger picotement très agréable de l'ensemble du corps, comme après un bain de soleil (sans excès) et je peux vous certifier... qu'au moins on n'en meurt pas tout de suite, même en s'exposant à des doses de radioactivité jusqu'à 400 fois plus élevées qu'ailleurs.

De mémoire de Guaraparien, les seules personnes ayant effectué des mesures de radioactivité précises et chiffrées avant l'AEPN semblent être : le CNEN (commission nationale d'énergie nucléaire du Brésil). Je n'ai pas encore vu les documents du CNEN mais en principe je dois les recevoir prochainement par la poste. Par ailleurs, il y a quelques années, une équipe de scientifiques japonais avait débarqué en ville avec des journalistes, équipée de combinaisons scaphandres anti-contamination radioactive et de masques respiratoires, compteur Geiger en mains, ce qui avait fait grande impression (et beaucoup amusé) la population locale. L'AEPN est apparemment le troisième organisme à effectuer des mesures précises et chiffrées à Guarapari.

Etant donné l'existence de cette radioactivité naturelle plus élevée qu'ailleurs, il serait fort intéressant de disposer d'une étude épidémiologique évaluant la santé des habitants de Guarapari.

Nous nous sommes renseignés auprès de médecins, des autorités du pays, des responsables nucléaires brésiliens et de l'université de Guarapari : une telle étude n'a encore jamais été effectuée.

Afin de combler cette lacune, nous avons décidé de lancer la première étude épidémiologique sur la santé des habitants de Guarapari : "Estudo da saude da populacao de Guarapari".

Cette étude sera menée en collaboration entre l'université de Guarapari et l'Institut Bruno Comby (association de recherche scientifique et de promotion de la santé publique). L'étude sera pilotée sur place par Madame Sandra Tedoldi, responsable de l'enseignement de méthodologie scientifique à l'université de Guarapari (cf photos).

La première phase de cette étude consistera à évaluer la longévité (espérance de vie) des habitants, et à la comparer à celles d'autres villes similaires au Brésil. La deuxième phase aura pour but de mieux comprendre et d'évaluer la santé et le mode de vie des habitants, notamment en ce qui concerne la radioactivité et la fréquentation des plages monazitiques, mais en prenant en compte également les autres facteurs susceptibles d'influer sur leur santé (tabagisme, alcoolisme, habitudes alimentaires). En plus des délicieux fruits exotiques, noix de coco et poissons locaux consommés, le tabagisme, et une large consommation d'alcool et de fritures font partie du mode de vie de beaucoup de Guarapariens. Malgré cela, ils semblent à première vue en relativement bonne santé. Il sera intéressant de disposer de données plus précises à ce sujet. Nous prévoyons les premiers résultats de cette étude en principe en 2001.

Nous espérons que cette étude contribuera à une meilleure compréhension de la radioactivité naturelle et de ses effets sur la santé.

Il est envisagé la rédaction d'un livre illustré de photos du voyage, intitulé "Guarapari, ville de santé, et sa radioactivité" présentant à la fois les aspects scientifiques et touristiques, pour mieux faire connaître au public cette magnifique région et ses habitants, ainsi que la radioactivité naturelle étonnante de Guarapari et ses effets sur la santé, ce qui rejoint par ailleurs l'étude des effets de la radioactivité naturelle et des effets des faibles doses de radioactivité sur la santé, qui feraient l'objet d'un chapitre spécial.

L'album photo présentant les investigations de l'AEPN à Guarapari est accessible sur internet : http://www.ecolo.org/photos/visite/guarapari_00/

Nous avons ramené en France des échantillons de sable blanc et de sable noir de Guarapari que nous faisons actuellement analyser, pour connaître sa composition minéralogique, sa teneur en thorium et en uranium, etc. Nous vous tiendrons au courant des résultats.

N'hésitez pas à nous faire part de vos réactions concernant cette étude, ainsi que de vos suggestions éventuelles si vous avez des idées en ce qui concerne l'organisation et le financement de ce travail, qui nous paraît essentiel pour une meilleure compréhension des effets sur la santé de la radioactivité naturelle.


Les listes de diffusion de l'AEPN

Il existe actuellement deux listes de diffusion des messages internet de l'AEPN comportant environ 1000 abonnés chacune (en forte croissance par rapport à l'année dernière), l'une en français, l'autre en anglais.

Ce service est gratuit et accessible même à ceux qui ne sont pas membres de l'association. Pour être tenu au courant des activités de l'AEPN, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion en donnant son adresse e-mail. Vous pouvez choisir entre la liste française ou anglaise, ou les deux. N'oubliez pas de nous signaler le cas échéant votre changement d'adresse e-mail.


Documents sur l'énergie nucléaire

De nombreux documents sur l'énergie nucléaire au format Word HTML ou PDF sont désormais disponibles sur le site internet de l'association en français, en anglais et en italien.

Cette liste s'enrichit régulièrement au fur et à mesure. Consulter : http://www.ecolo.org/documents/


Groupes thématiques au sein de l'AEPN

Chaque groupe est animé par un animateur en liaison étroite avec l'association et le bureau :

- le secteur juridique : Hubert Chopin, Maître Raoul Bernard, avocat au Barreau de Paris, et Bruno.

- le groupe de communication GR COM : Jacques Frot, avec l'aide de Michel, Alain et Bruno (une quinzaine de conférenciers agréés au total).

- le suivi des adhésions : Jean-Claude et Bruno.

- suivi de la commission spéciale et permanente d'information (CSPI) de La Hague : Michel et Jean-Paul

- organisation générale et stratégie : le bureau de l'association.

- le secteur américain : Berol Robinson.


Orientations et priorités pour l'année à venir

Sont considérés comme prioritaires pour l'année à venir la poursuite des actions en cours :

- la croissance de l'association. Prochain objectif : dépasser le plus vite possible les 5.000 membres et signataires.

- la poursuite des activités d'information du public : participation aux expositions

- les conférences du groupe de communication.

- la liste de diffusion par internet (qui sera prochainement automatisée).

- modernisation du site internet de l'AEPN : le site a reçu depuis sa mise en place plus de 20.000 visiteurs. Il est prévu de poursuivre l'amélioration technique du site (architecture avec "frames") et de mettre en ligne des dizaines de pages de nouvelles informations afin d'expliquer les avantages et inconvénients des différentes sources d'énergie, et de garnir progressivement le site avec des informations en français, anglais, italien et d'autres langues, au fur et à mesure du temps dont nous disposerons et des traductions effectuées.

- développement du nombre des correspondants locaux et des activités internationales. Il est notamment envisagé la création de nouvelles associations indépendantes d'écologistes pour le nucléaire aux Etats-Unis, ainsi qu'en Finlande (qui a besoin d'un cinquième réacteur nucléaire pour fabriquer son électricité plus proprement et faire face à ses obligations internationales dans le cadre des accords de Kyoto).

- mise en place du système de paiement des cotisations par internet par carte bancaire, ce qui facilitera grandement le développement international et les adhésions des membres vivant dans les pays autres que la France.

N'hésitez pas à faire connaître l'AEPN autour de vous, toutes les bonnes volontés sont bienvenues !

L'AG s'est terminée vers 20 heures et a été suivie d'un sympathique buffet écologique en soirée.

Prochaine assemblée générale prévue : à l'automne 2001.


Pour adhérer à l'association

Pour vous abonner à cette lettre d'information, et pour soutenir l'Association des Ecologistes Pour le Nucléaire, vous pouvez adhérer à l'association en remplissant un bulletin d'adhésion que vous trouverez à l'adresse suivante :

Adhésions en français : http://www.ecolo.org/subscri/subscrifr.htm (Cliquer sur l'adresse pour y accéder)

SOUTENEZ LES ECOLOGISTES POUR LE NUCLEAIRE ! Si vous partagez notre point de vue, signez la pétition et éventuellement rejoignez-nous en adhérant à l'association. Vous pouvez devenir membre sympathisant à partir de la somme modique de 15 Euros qui comprend l'abonnement à cette lettre d'information. Les adhésions sont valables un an. Si vous êtes déjà membre de l'association, afin de ne pas dépasser la date limite de votre adhésion, vous pouvez dès maintenant, si vous le souhaitez, renouveler votre cotisation. Quelle que soit la date à laquelle vous renouvelerez votre adhésion, celle-ci sera prorogée d'un an au-delà de la date limite de validité de votre adhésion (date anniversaire de votre première adhésion). Le bulletin de renouvellement d'adhésion est le même que pour une première adhésion (cliquer sur l'adresse ci-dessus). Merci de votre adhésion et de votre soutien au nucléaire écologique !


Cliquer sur les adresses pour y accéder :

Site internet de l'AEPN en français : http://www.ecolo.org/base/basefr.htm

Autres numéros de cette lettre d'information : http://www.ecolo.org/efn-news/efn-news.fr.html

Signez et faites signer la pétition sur internet : http://www.ecolo.org/petition/petitionfr.htm

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