Je soussigné : JPL.

demeurant : (…)

profession : directeur commercial

sans lien de parenté ni de communauté d'intérêt avec Monsieur Bruno Comby, certifie les faits ci-après pour en avoir été le témoin direct :

Les faits sont survenus au parc des expositions de Tours lors du salon Horizon Nature organisé à Tours par la société Promart (salon dirigé par Madame Brigitte Morin) :

Le samedi 5 juin 1999 vers 19h30 à l’issue de la journée, j’ai entendu des éclats de voix qui ont attiré mon attention. Je me suis dirigé vers le lieu d’un attroupement autour du stand de l’Institut Bruno Comby situé vers l’entrée de l’exposition. Une cinquantaine de personnes y discutaient violemment avec Bruno Comby, lui reprochant le titre de son livre " Le Nucléaire, avenir de l’écologie ? " (mention figurant sur deux panneaux verticaux, les livres étant posés parmi les autres livres de l’auteur sur les tables de présentation), ainsi que l’existence de l’Association des écologistes pour le nucléaire, faisant l’objet d’un pannonceau d’une trentaine de centimètres et d’un petit feuillet parmi les documentations présentées sur le stand.

Malgré des tentatives de dialogue de la part de Bruno Comby et de ses collègues, plusieurs individus excités par quelques meneurs ont menacé Bruno Comby de représailles physiques s’ils ne quittaient pas les lieux immédiatement.

Ils ont commencé à démonter le stand de force sans autorisation, malgré la présence de trois personnes du stand.

L’organisatrice du salon, Madame Brigitte Morin, présente lors de ces événements n’a en aucune façon tenté de calmer les vélléités des agresseurs ou de faire cesser le démontage intempestif du stand et au contraire a pris parti pour eux et ordonné à Bruno Comby et ses amis de continuer le démontage du stand.

Monsieur Bruno Comby a alors accepté de quitter les lieux immédiatement et de terminer le démontage du stand, sous réserve que Madame Morin reconnaisse le caractère " forcé " de cette exclusion et accepte l’idée d’une compensation correspondant à la moitié du prix payé à l’avance pour la réservation du stand et du montant des frais de déplacement.

Madame Morin a accepté oralement cette proposition.

J’ai personnellement trouvé complètement disproportionné l’attitude des agresseurs par rapport à l’objet de leur mécontentement et désapprouvé de tels agissements interdisant tout dialogue et toute discussion par des agresseurs refusant toute pensée différente de la leur et tout dialogue pour en discuter dans le calme.

L’attitude de Madame Morin, commissaire général du salon, m’ayant particulièrement révolté, j’ai décidé, et le lui ai fait savoir le soir-même, de ne plus participer à l’avenir aux salons organisés par sa société.

Je certifie l’authenticité des faits ci-dessus exposés et accepte que ce témoignage soit communiqué publiquement, en particulier dans le cadre d’une action judiciaire.

Je délivre la présente attestation à Monsieur Bruno Comby et je suis informé du fait que celle-ci doit être produite en justice.

J’ai parfaitement connaissance de ce que toute déclaration mensongère de ma part serait passible de sanctions pénales.